Au premier étage du bâtiment A, les locataires sont au bord de la crise de nerfs.

Les dégâts des eaux se succèdent :

Chez Nawal, ils en sont à leur 7^ème dégât des eaux, un tous les ans. Appartement envahi, parquet à refaire trois fois de suite. La perle, c’est la colonne d’eaux usées bouchée qui a provoqué une remontée de matières fécales, entre autres dans leur baignoire et leurs toilettes au printemps dernier. D’ailleurs, la famille a assigné 3F en justice.

Remontées d’eaux usées dans l’appartement et déversement à l’extérieur sur la dalle du bâtiment.

Chez Aicha et Hocine, inondations en cascade : ils se sont retrouvés à l’hôtel avec leur bébé. Une autre fois, ils ont dû éponger non-stop leur appartement de 2h du matin jusqu’à 13h30, heure d’intervention de 3F, visiblement pas pressé. Mardi 16 février vers 20h, explosion du compteur chaude ! Depuis, ils sont privés d’eau chaude jusqu’à remplacement du compteur explosé.

Cette explosion de compteur, les locataires réunis en assemblée dans le hall avec l’Amicale en ont été témoins, le 28 février dernier. Ce jour-là et à cette heure-là, ils évoquaient justement les problèmes de canalisation et les fuites quand un filet d’eau est apparu au plafond du hall, au niveau de l’appartement. Une belle mare à canards s’est formée comme en décembre dernier et bien d’autres fois. Cette fois-ci les boites à lettres n’ont pas été inondées. Le plafond est tellement imbibé que des champignons commencent à y pousser.

Plafond du hall Bâtiment A au-dessus des boites à lettres : nous cherchons toujours à identifier cette espèce. Algue ou champignon ?

La résidence, construite en 1969, voit la plomberie et les canalisations fuir un peu de partout : une plomberie datant de plus de trente ans avec une maintenance défaillante et au plus bas coût. Les locataires évoquent la vétusté mais 3F, jusqu’à maintenant, était très optimiste et tous les problèmes étaient dus aux locataires qui sont très doués, puisqu’ils arrivent à faire exploser les compteurs d’eau. 3F annonce enfin penser à réaliser un audit : il serait grand temps.

Exemple de commentaire constaté

En attendant, les malheureux locataires sont renvoyés à leur assurance pour le mauvais état des parties communes. Ils en paient les franchises et certains ont été radiés par leur assurance à cause de ces dégâts des eaux à répétition. Quant à leur quotidien, c’est l’aventure, en attendant la prochaine catastrophe programmée.

Devant les ascenseurs au premier-sol,
au printemps dernier

Quant à l’eau qui se déverse partout, au niveau des ascenseurs et des sous-sols, 3F facture l’eau partie en fuite sur la facture d’eau des locataires. Après des fuites répétées de compteur, un locataire s’est vu infliger 3000 € en 3 ans de régularisation d’eau. Une autre s’est vu répondre par l’ancien gardien que les 600 € en plus sur sa facture étaient dus aux parties communes qui relevaient de sa responsabilité (sic).

Ces eaux baladeuses provoquent aussi des courts-circuits : plus d’éclairage dans les couloirs d’accès au parking du bâtiment A, il y a dix jours, système VIGIK désactivé pendant une semaine le temps qu’il sèche. L’électricité commence à disjoncter de façon inexplicable dans des appartements. Tout le monde se pose des questions, sauf 3F.

Mais on ne va pas craquer !! On attend l’audit, et s’il ne vient pas, une mise en demeure pour mise en conformité en raison de la vétusté deviendra inévitable.